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Dépression

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Général

Le diagnostic d’insuffisance cardiaque et le fait de vivre avec une insuffisance cardiaque peuvent avoir un impact psychologique important.

Cela peut mener à :

  • Un comportement d’évitement.
  • Des angoisses.
  • Des problèmes de compliance.
  • Une inhibition sociale, un isolement, une diminution des contacts sociaux.
  • Une inhibition physique : ne plus oser faire des efforts physiques.
  • Une mélancolie, une dépression.
  • Des troubles du sommeil.
  • Une diminution de la libido et des problèmes sexuels.

Les patients ayant une personnalité de type D (« en détresse ») sont particulièrement à risque.

Ces conditions peuvent :

  • Réduire considérablement la qualité de vie.
  • Compromettre les soins personnels et l’observance des patients. Cela peut être encore aggravé par une fonction cognitive réduite, une mauvaise compréhension de l’information ou un faible niveau d’alphabétisation.

Il est important de détecter rapidement le patient et, si nécessaire, de l'orienter vers une aide appropriée.

Dans le cas de cardiomyopathies provoquées par une toxicomanie (alcool, cocaïne…), une orientation ciblée vers une cure de désintoxication est indiquée.

De plus, les conseils en matière d'abandon du tabac par un tabacologue sont un élément essentiel pour optimiser le mode de vie en cas d'insuffisance cardiaque. Trouvez un tabacologue via https://rookstop.vrgt.be.

 

Points importants à noter

  • Le soutien psychosocial est très important.
  • Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, les ISRS (par exemple escitalopram, sertraline) sont sans danger chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque. Il existe toutefois un risque de :
    • allongement de l'intervalle QTc, torsades de pointes et parfois mort subite ! Surveillez l'intervalle QTc, surtout s'il est pris en association avec l'amiodarone ou d'autres médicaments prolongeant l'intervalle QTc, l'hypokaliémie,...
    • hyponatrémie pendant le traitement . La teneur en sodium doit être surveillée.
  • Les TCA (antidépresseurs tricycliques) doivent être évités car ils entraînent un risque plus élevé d'arythmies, d'hypotension et d'insuffisance cardiaque progressive.

Concrètement : à quels symptômes psychologiques faut-il prêter attention ?

Au cours d’une conversation avec le patient

  • Confirmer la présence de symptômes physiques
  • Normalisation du traitement et de ses difficultés
    • Ne pas minimiser
    • Ne pas en rire ou se contenter de l’évoquer sur le ton de la plaisanterie
    • Restez vous-même en tant que personne, en tant que médecin
  • Soutenir, expliquer en quoi le traitement peut être difficile
  • Évaluer si le traitement est adéquat ou non
  • S’interroger sur l’opportunité d’une thérapie

Orientation vers une psychothérapie : où ?

  • CGG (Centre de Soins de Santé Mentale) ou CAW (Centre de Bien-être Général)
    • Psychothérapie pour difficultés psychologiques graves sur référence
    • Liste d'attente longue
    • Combinaison avec des difficultés sociales ou sociétales
    • Réservé aux patients ayant peu de possibilités financières
  • Psychologie de soins primaires
    • Psychologues subventionnés par le gouvernement
    • Expansion possible dans le secteur des soins de santé
    • Etre référé par un médecin est une condition
    • Options par région
    • Liste d'attente dans un délai raisonnable
    • Conseil psychologique ou aide de courte durée (8 séances/an)
    • Frais à la charge du patient : 11 euros par séance
  • Psychothérapie par des psychologues indépendants
    • Suivi thérapeutique à long terme possible
    • Remboursement limité lié à l'assurance maladie
    • Coûts plus élevés pour le patient : 55-75 euros par séance
  • Psychothérapie en réadaptation cardiaque multidisciplinaire
 

Interventions en psychothérapie

  • Coopération
  • Traitement
  • Psychoéducation
  • Structuration
  • Régulation des émotions

Concrètement : Un psychologue peut vous accompagner pour par exemple :

  • le processus d'adaptation et l'apprentissage de la gestion de la maladie (coping).
  • apprendre des techniques pour gérer l’anxiété ou le stress.
  • ajustements du mode de vie (y compris l'arrêt du tabac ou le sevrage de la toxicomanie (alcool, drogues)).
  • des tensions relationnelles ou des questions autour de la sexualité et de l'intimité, par exemple à travers les conversations de couple.

Certains patients souffrent de sentiments persistants de dépression ou d’anxiété, qui peuvent nécessiter une orientation vers un psychiatre. Un psychiatre peut prescrire des médicaments ou un autre traitement si nécessaire.

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